Groupe continu clown-gestalt Groupe fermé non résidentiel 2023-2024 Paris
Un week-end par mois sur l’année scolaire de septembre 2023 à juin 2024
Groupe continu fermé Clown-Gestalt non résidentiel, sur Paris de septembre 2023 à juin 2024
animé par Sosthène GALBRUN
co-animé par : Mélanie BRIAND
assistés par : Laurent MERLI Kalye VIOLLET etJuliette ELISSADE
et, sur 2 week-ends en cours d’année, avec la participation du pianiste Nico MORELLI
Un week-end/mois pendant l’année scolaire,
Soit 10 week-ends non résidentiels samedi 16 et dimanche 17septembre 2023 samedi 14 et dimanche 15 octobre 2023 samedi 25 et dimanche 26 novembre 2023 samedi 16 et dimanche 17 décembre 2023 samedi 13 et dimanche 14 janvier 2024 samedi 10 et dimanche 11 février 2024 samedi 16 et dimanche 17 mars 2024 samedi 20 et dimanche 21 avril 2024 samedi 25 et dimanche 26 mai 2024 samedi 08 et dimanche 09 juin 2024
Horaires : le samedi, de 10h à 19h le dimanche, de 10h à 17h30
Prix : 225 euros par week-end
Repas : On mange sur place le samedi et le dimanche midi. Chacun apporte les bonnes choses à partager en toute convivialité.
Lieu :
Théâtre du Baléti 219, Rue Etienne Marcel, 93100 Montreuil
Métro Robespierre (ligne 9)
Pour l’inscription au groupe continu contacter Sosthène Galbrun au 06 18 43 24 25 pour une entrevue à titre gracieux. Les inscriptions sont déjà ouvertes dès le début de cette année 2023 pour la rentrée de septembre 2024.
Point n’est besoin d’être acteur pour trouver son clown et le mettre en jeu.
Le clown que chacun de nous porte en lui pourrait représenter la partie inadéquate de nous-mêmes, par rapport au monde, on pourrait l’appeler aussi notre ombre, notre » moi fou « , il va chercher ses images dans les couches profondes de la conscience pour les amener à la lumière de la représentation.
Dans ce travail, l’essentiel réside à se donner la permission d’accueillir sans jugement : sensations, sentiments, imaginaire à l’instant même de leur surgissement. De mettre l’énergie pour intensifier cela et célébrer ainsi les personnages étranges et magnifiques qui surgissent de nous pour les laisser vivre grâce au jeu théâtral.
Le clown peut tout dire, il n’a pas honte de se montrer dans ses faiblesses, de partager ses vertiges, ses secrets, il est impudique avec légèreté, avec confiance, comme si le fait de s’avouer était un acte fondamental, un cadeau pour ceux qui le regardent : le public qui, lui aussi, dans ce regard échangé, se reconnaît.
Avec quelques règles de jeu comme » le regard public « , la présence de l’énergie dans toutes les parties du corps, les techniques d’intensification, le travail sur le son (la voix du clown, la façon dont il parle n’est jamais réaliste, elle est une forme de dérapage de notre propre voix), avec l’aide du costume, du maquillage, du nez rouge (le plus petit masque, il nous soutient grandement !) chaque participant pourra expérimenter que » si je me laisse être MOI sous la protection de mon clown, le public me dira OUI inconditionnellement « .
J’ajouterais quelques réflexions sur l’alliance entre le travail du clown et la Gestalt.
Parfois, lorsque notre clown se « givre », effarouché par certaines mémoires à fleurs de peau, qui lui enlèvent sa capacité au plaisir, le travail de Gestalt vient à l’appui comme un point de repère, prend parfois le pas sur le jeu et accorde un espace de liberté et d’écoute pour accueillir les mystères cachés dans nos blocages, y mettre des mots et contribuer à leur donner sens pour faire des liens, nous rassurer et rassurer l’artiste en nous dans ses prises de risques et sa capacité à faire confiance à son clown.
Ce qui est important dans le travail du clown, c’est d’écouter : c’est-à-dire entendre et prendre les propositions du partenaire en tenant compte de ce qu’elles nous font ressentir. C’est le moment de » l’encaissage » où il faut trouver le temps juste, nécessaire, avant de répondre.
Dans le jargon théâtral, cela s’appelle » le ping-pong « , c’est également un principe essentiel en Gestalt-thérapie : en fonction de la conscience de ce qui se passe en nous et en résonance avec ce qui vient de dehors s’ajuster créativement.
Souvent, tout en travaillant son clown, il arrive que le participant se bloque et perde son plaisir à jouer :
soit qu’il contacte un endroit trop douloureux pour pouvoir le raconter avec la petite distance qu’implique le jeu,
soit que sans s’en rende compte, il évite de contacter quelque chose,
soit qu’il éprouve une peur vague qui l’immobilise, lui fait prendre la tangente ou l’entraîne dans des stéréotypes qui l’éloignent de sa spontanéité.
C’est à ce moment-là que la Gestalt peut venir à la rescousse comme une parenthèse intime où le participant accompagné par les animateurs et soutenu par le groupe peut prendre le temps pour aller explorer en lui-même.
Je trouve extraordinaire le génie du clown à venir débusquer par son propre blocage, sorte de cri muet, l’endroit d’une blessure qui nous demande encore soin et respect.